Saviez-vous qu’intestin et cerveau sont directement connectés ? La communication passe par le nerf vague et par les milliards de bactéries intestinales, sachant que près de 90% des messages échangés entre les deux organes sont issus de l’intestin. Celui-ci comporte d’ailleurs son propre système nerveux, composé de 200 millions de neurones ! On comprend pourquoi de plus en plus l’intestin est surnommé le deuxième cerveau tant il est central dans l’équilibre fonctionnel du corps.
Nos petits rituels de l’été ne pouvaient donc pas occulter un organe aussi important pour le métabolisme et la santé mentale. C’est pourquoi notre dernier rituel de l’été consiste à prendre soin de son intestin… en commençant par le BA.ba : différencier faim et envie de manger.
En effet, avant de prendre des compléments alimentaires visant à booster la flore intestinale ou palier des carences, il est essentiel de retrouver une relation plus simple, moins émotionnelle avec la nourriture. Pour cela, rien de tel que de revenir aux sens et de se poser la question : pourquoi là, maintenant, j’ai envie de manger ? Ai-je vraiment faim ou juste besoin d’une pause, de quelque chose de réconfortant ou encore de calmer une frustration ?
Cette prise de recul permet petit à petit de réguler les apports alimentaires : écouter sa faim permet de revenir à une approche plus physiologique de la nourriture, dès lors que le rythme régulier des repas, au moins 3 heures d'intervalle, et leur qualité sont assurés (voir l'article précédent https://naturellement-bien.ch/blog/comment-sortir-des-envies-de-sucre-toutes-les-2-heures-en-changeant-son-petit-dejeuner).
Il est aussi très important de laisser un temps de repos suffisant au système digestif pendant la nuit : au minimum 12h, ce qui signifie un repas léger le soir, pris le plus tôt possible, afin d’avoir faim le matin pour un bon petit-déjeuner, qui lui est primordial.
Petite précision quand même : je suis convaincue que manger doit rester un plaisir ! Le plaisir de manger des aliments sains, de qualité, bien préparés et non pas pour la sensation de combler un vide affectif ou de l'ennui par la nourriture.
Une fois les émotions déclenchant l’envie de manger identifiées, le travail sur celles-ci peut commencer… en prenant non plus des sucreries mais plutôt des décisions !